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vendredi 16 juillet 2010

CANADA, FORCES ARMÉES CANADIENNE....QUAND VOUS AVEZ ENVIE DE MOURIR

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À LIRE ET RELIRE

La guerre, no, Sir!



ARTICLE - 30 août 2007




Martin Petit: "Les Forces sont des pros pour embellir la laideur."

Alors que ça barde pour les soldats québécois en Afghanistan est publié Quand les cons sont braves, écrit par Martin Petit, un ancien combattant de 38 ans devenu pacifiste. Voilà le récit cru de ses 14 années de service dans les Forces canadiennes.

Vous dites avoir écrit ce livre à des fins thérapeutiques. Ça fonctionne?

Martin Petit: "Ça m'a beaucoup aidé. Je fais également une psychothérapie. Avec le temps, je suis venu à bout de trancher le noeud gordien qu'était devenue ma vie. Écrire ce livre a été une libération. Il y a des choses que j'ai écrites dont je n'avais jamais parlé à personne. À l'époque, je ne voulais pas inquiéter mes proches."

Outre son aspect curatif, votre livre est vraisemblablement une dénonciation ou du moins un avertissement.

"Effectivement, je ne veux pas que la vérité soit camouflée. Ça me fâche de voir des campagnes de recrutement qui laissent croire que dans l'armée, tout est tellement beau. Leur slogan, c'est: "Combattez avec les Forces"; le mien, c'est plutôt: "Combattez les Forces". Je veux briser la loi du silence."

Ce silence, que cache-t-il?

"Les Forces sont des pros pour embellir la laideur. Encore ce matin, j'ai vu à la télé un soldat dans la jeune vingtaine qui racontait que c'était l'fun, être en Afghanistan, alors qu'un de ses frères d'armes venait de crever. Évidemment, c'est faux! Ce n'est pas toujours amusant être dans l'armée, loin de là. Je veux éviter à d'autres jeunes qu'ils finissent dans un cercueil pour rien. Mieux on est informé, mieux on peut réagir.

L'an dernier, j'ai donné une conférence dans un organisme communautaire. Au sortir de cette soirée-là, je crois qu'il n'y en a pas un seul qui ait osé s'enrôler dans les Forces. Je leur ai simplement raconté la vérité de ce qui se passe sur le terrain."

Que s'y passe-t-il de si terrible?

"Il y a tellement de choses que les gens ne savent pas. Ce qui s'est passé en Somalie par exemple, ça a été laissé à l'oubli. Je me rappelle la fois où un de mes confrères a cruellement donné une bouteille de Tabasco à un jeune Somalien qui demandait de la bouffe. Le pauvre s'est mis à boire la bouteille, et le soldat riait comme un fou de le voir se brûler. Mais ça, c'est peu. Il y avait bien pire. Comme des soldats qui se vantent entre eux d'avoir tué un autre "nègre". En Somalie, il y a eu des actes de racisme et de barbarie effrayants de la part de nos troupes. Je suis certain qu'il reste encore plein de corps enfouis dans le désert."

Cette violence, à quoi est-elle due? Est-ce que c'est l'armée qui rend les gens fous, ou ce sont des fous qui s'enrôlent dans l'armée?

"Je ne sais pas. J'ai de la difficulté à m'expliquer comment un homme qui est très bon avec sa femme et ses enfants est capable de commettre de telles atrocités sur d'autres gens. Ce que j'ai vu en Somalie m'a jeté par terre, totalement. À l'époque, je n'ai pas dénoncé parce que dans l'armée, on ne dénonce pas. Un soldat qui vend voit ses beaux jours comptés."

Pourquoi vous êtes-vous enrôlé?

"Je ne suis peut-être qu'un con d'idéaliste, mais mon but était d'aller aider les gens."

Vous vous dites maintenant "farouchement pacifiste". Mais puisque vous étudiez actuellement pour être professeur d'histoire, vous n'êtes pas sans savoir que la guerre a toujours existé et qu'elle ne disparaîtra pas. N'est-il pas simpliste d'être pacifiste?

"Je ne dis pas que la guerre est toujours inutile. Par exemple, lors de la Deuxième Guerre mondiale, il fallait faire quelque chose pour stopper l'expansion du nazisme. En revanche, ce qui se passe en Afghanistan, c'est une saloperie qui est liée aux compagnies de pétrole, ce n'est pas utile. Même chose pour bien des conflits auxquels j'ai participé. Comme je dis souvent: "faites l'amour, pas la guerre." J'espère sincèrement que ça puisse arriver un jour."

Vous vivez actuellement grâce à une rente de l'armée. N'est-ce pas effronté d'écrire un livre contre ceux qui vous payent?

"Je ne crois pas. Les Forces armées le méritent, elles en mènent trop large en ce moment. Une tape sur la gueule, parfois, ça fait du bien. Je crois que c'est très pertinent d'ouvrir les yeux des gens qui pensent à s'enrôler."

On sent beaucoup de rage et d'amertume dans votre écriture. Êtes-vous encore en colère?

"Je dis dans mon livre que je n'ai plus de rancune envers l'armée, mais ce n'est pas vrai. Je les déteste. Quand je les vois embaucher des jeunes hommes de 17 ans trop jeunes pour voter, boire et fumer, mais assez vieux pour être envoyés en Afghanistan et revenir tout croches, ça me tue."

Quand les braves sont cons. Mon parcours dans l'armée canadienne, vlb éditeur, 2007, 272 p.

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Autrs articles sur Martin Petit

Quand les cons sont braves


La complainte du soldat Petit

L’ancien simple soldat dénonce la propagande du ministère de la Défense qui veut faire croire que la profession des armes est louable et agréable

Par Louis Cornellier, Le Devoir - Martin Petit a été simple soldat de l’armée canadienne pendant quatorze ans. Il a participé à des missions au Qatar, en Croatie, en Somalie, en Krajina et en Bosnie. Contrairement aux soldats Longtin, Duchesne et Mercier, morts en Afghanistan en août dernier, il a eu la chance d’en revenir. Aujourd’hui, il raconte son expérience. Son livre, Quand les cons sont braves, est un témoignage. Il doit donc être reçu comme un point de vue parmi d’autres. Exempt de sensationnalisme, il dégage toutefois un parfum d’authenticité qui lui donne sa valeur.

Deux raisons ont motivé Petit à écrire ce livre. « J’ai besoin, avoue-t-il, d’une purge intérieure pour retrouver la paix et l’harmonie qui m’ont quitté il y a quelques années. C’est à des fins thérapeutiques que je rédige ce bouquin, mais aussi et surtout pour contrer la désinformation et la propagande véhiculées par le ministère de la Défense qui veut faire croire à de jeunes hommes et femmes que la profession des armes est louable, voire agréable. » À l’heure où l’attitude militariste du gouvernement Harper peut donner l’impression aux Canadiens qu’ils sont assiégés de toutes parts et où, selon L’Actualité (1er septembre 2007), de plus en plus de jeunes Québécois sont attirés par les sirènes des Forces armées canadiennes, le témoignage de Martin Petit arrive à point nommé.

Influencé par la préface de Robert Dôle, on sera tenté de lire cet ouvrage comme un plaidoyer pacifiste. Je ne suis pas sûr que ce soit là la lecture la plus juste qu’on puisse en faire. Petit, en effet, a des mots très durs à l’endroit de l’armée. Il la qualifie de « machine à détruire l’individualité et la pensée libre » et affirme que « nos soldats n’avaient rien à foutre » dans toutes les missions à l’étranger auxquelles ils ont participé, y compris à Dieppe, en Normandie, et en Afghanistan. « Martin, écrit Dôle, sait que les Québécois sont aux ordres des Canadiens anglais, qui sont aux ordres des Américains, qui sont aux ordres de la Bourse. » Il est vrai que cette vision des choses se rencontre au fil des pages de Quand les cons sont braves, mais il me semble que ce n’est pas elle qui en ressort avec le plus de force.

Petit, au fond, est plus réformiste que radical. Il se prononce moins contre l’armée en général que contre l’état actuel des choses dans l’armée canadienne. Son expérience, bien sûr, l’a déçu, mais quelques-unes des formules qu’il emploie laissent entendre qu’il aurait pu en être autrement, moyennant des changements d’attitude au sein de l’armée.

Jeune et désoeuvré, Petit a été attiré par « le goût de l’aventure, l’appel de l’inconnu, la perspective de voyager, d’être affecté en Allemagne et de pouvoir servir en tant que parachutiste au sein des troupes d’élite du régiment aéroporté » que l’armée lui offrait. Il a, au sein de cette dernière, trouvé tout cela, mais bien d’autres choses encore qui ont mené à son profond désenchantement.

Il a découvert, notamment, le machisme et l’anti-intellectualisme qui imprègnent la culture militaire. Chez les simples soldats, le fait d’avoir fréquenté le cégep ou l’université attire les sarcasmes, lire un livre est mal vu et écrire est « un vilain défaut ». Être fatigué ou malade est considéré comme de la lâcheté.

Être francophone n’est pas non plus de tout repos. Les soldats anglophones, semble-t-il, tolèrent mal les manifestations de fierté nationale des Québécois et les officiers qualifient de traîtres les militaires tentés par le souverainisme. « Rappelez-vous qui vous paie ! », leur a-t-on dit en 1995. À Petawawa, le 24 juin 1994, Petit et un ami ont défilé dans le village avec un drapeau fleurdelisé. « Sur notre chemin, écrit-il, on nous a gratifiés d’appels de phares, de coups de klaxon, de doigts d’honneur ainsi que d’insultes. C’étaient sans doute des gens qui participeraient au love-in d’octobre 1995 à Montréal. »

Oubliez, nous dit Petit, les discours pompeux des politiciens sur les vertus des simples soldats. Au sein des forces canadiennes, ces derniers sont plutôt traités comme de « pitoyables étrons dont on se débarrasse en tirant la chaîne de l’oubli, des sous-merdes ». En mission, on leur fait avaler des médicaments aux effets secondaires pour le moins douteux et on ne leur fournit pas les moyens nécessaires à l’accomplissement de leur tâche. En Croatie et en Serbie, par exemple, intégrés aux forces de l’ONU, les soldats canadiens doivent respecter des politiques d’ouverture de feu qui les condamnent à l’impuissance. « Le béret bleu que nous portions, constate Petit, était devenu un objet de plaisanterie en Bosnie. »

Accusations

Plus inquiétant encore, le témoignage de Petit illustre l’état de relative désorganisation qui caractérise la direction des forces canadiennes envoyées en mission.

Ce manque de leadership, souligne-t-il, ouvre la porte à des dérapages dont seuls les sous-fifres et leurs victimes font les frais. En Somalie, par exemple, des ordres ambigus ont mené certains soldats à se livrer à une abominable « chasse aux nègres » qui a sali la réputation de l’armée canadienne. « Les Somaliens, écrit Petit, avaient besoin de gardiens de la paix, et on leur avait envoyé des brutes racistes. » Afin d’éviter que des officiers soient mis en cause, « des hauts gradés de la Défense ont été pris à falsifier des documents, à détruire des preuves, à camoufler des faits ». Résultat : « Le menu fretin au trou, les gros tordus au large. »

Comme bien d’autres de ses semblables, le soldat Petit, pour supporter cet enfer, a abusé d’alcool et de marie-jeanne. Au bout du rouleau, affecté par le syndrome de stress post-traumatique, il a demandé l’aide de l’armée canadienne, qui l’a traité en un encombrant cas psychiatrique pendant quelques années avant de le reconnaître officiellement comme un « névrosé de guerre ». C’est précisément parce que la vie l’intéressait, selon un ancien slogan de nos forces armées, qu’il a tout fait pour quitter cette galère.

Une armée qui n’aurait pas les vilains défauts que l’on vient d’exposer, cela est-il possible ? Aujourd’hui, Martin Petit se dit pacifiste. On le comprend. Quand il évoque, toutefois, la camaraderie qu’il a parfois trouvée au sein des forces armées, le bon comportement de la majorité de ses frères d’armes et les compétences du défunt régiment aéroporté basé à Petawawa et démantelé à la suite d’une scandaleuse initiation, on comprend qu’il plaide surtout pour une réforme en profondeur de l’institution militaire canadienne, afin qu’être brave ne rime plus avec être con.

Quand les cons sont braves, Mon parcours dans l’armée canadienne par Martin Petit, VLB, Montréal, 2007, 272 pages.

Source : Le Devoir, le 1er septembre 2007.

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De tout



Le Canada devint durant la guerre un producteur majeur de matériel pour l’effort de guerre des Alliés et de nombreux centres industriels de l’Ontario jouèrent un rôle important.


L’industrie ontarienne répondit aux besoins des forces armées canadiennes; elle produisit également des articles utilisés par la Grande-Bretagne, les autres pays du Commonwealth et les États-Unis.


En 1809, le premier BATEAU À VAPEUR canadien, l'ACCOMMODATION, est construit et lancé à Montréal par John MOLSON près de sa brasserie. Il mesure 26 m de long et transporte des passagers entre Montréal et Québec. Des moteurs à vapeur de plus grande puissance sont mis au point rapidement. Le moteur de 100 ch du Hercules, remorqueur de Montréal (1823), est le plus gros du monde à l'époque. Le bateau à aubes, le ROYAL WILLIAM, est construit à l'Anse-aux-Foulons à Québec en 1831 avec un moteur de 200 ch fabriqué à Montréal. En 1833, il est le premier navire marchand à effectuer une traversée transatlantique (de Pictou à Gravesend), en grande partie à la vapeur. Samuel CUNARD de Halifax, fondateur de la compagnie de navigation CUNARD, est l'un des propriétaires de ce navire. En plus d'être le pionnier de la construction de moteurs à vapeur pour navires, le Canada produit le premier moteur à vapeur alternatif. C'est à Fredericton au Nouveau-Brunswick qu'est construit en 1845 Le Reindeer, bateau à vapeur équipé d'un moteur à vapeur alternatif de 43 ch qui voyagera sur le fleuve Saint-Jean.

En 1917-1918, environ 60 cargos à vapeur en acier de 1700 t à 5800 t sont construits, de même que des chasseurs de sous-marins, des remorqueurs, des dériveurs et des dragueurs de mines. En raison de l'urgence de la demande, la construction de navires en bois reprend. En Colombie-Britannique seulement, 134 bateaux dont 20 goélettes en bois, 69 paquebots en bois et 45 paquebots en acier sont construits. À Montréal, Trois-Rivières, Québec et Saint-Jean, on fabrique également des paquebots en bois. On construit par moitiés quelques bateaux en acier sur les Grands Lacs, puis on les fait passer dans les canaux du Saint-Laurent et on les assemble à Montréal.

La réponse du Canada aux Alliés qui demandent des navires de guerre au début de la Deuxième Guerre mondiale est immédiate, efficace et s'effectue sur une plus grande échelle que lors de la Première Guerre. Cette rapide expansion, sous la supervision du ministère de l'Armement et de l'Approvisionnement, est dirigée par un groupe de constructeurs et d'architectes navals qui résident au Canada, par une délégation de constructeurs navals envoyés par l'Amirauté britannique et par des cadres expérimentés qui proviennent d'autres industries canadiennes et qui sont recrutés jusqu'à la fin de la guerre. La production de guerre culmine en 1943 et, même si pendant une certaine période elle réussit tout juste à remplacer les navires coulés, elle atteint un point où elle doit ralentir progressivement à cause d'un surplus de navires.


Au plus fort de la production, 7 chantiers navals construisent des navires de 10 000 t, 3 produisent des navires de 4 700 t, 10 participent à des travaux maritimes et 62 fabriquent des remorqueurs, des allèges et des péniches de débarquement. Au total, 398 navires marchands et 393 vaisseaux de guerre sont construits, surtout des corvettes, des dragueurs de mines, des frégates et quelques destroyers. Les cargos sont exploités par la Park Steamship Co., une société de la Couronne.


Les chantiers navals canadiens se spécialisent dans la construction de bateaux de haute qualité pour le transport intérieur et côtier et de navires de service et de guerre pour le gouvernement.













Depuis la guerre, la construction navale se maintient à un niveau acceptable. Le rôle du Canada au sein de l'OTAN dans la chasse aux sous-marins et dans les missions d'escorte est assumé par des projets de construction de destroyers. De la classe du navire Tribal à la fin de la guerre, à celle du Saint-Laurent, navire-escorteur de conception canadienne des années 50 qui fait l'envie des flottes étrangères, on constate un bond extraordinaire dans la conception et la construction navales. Viennent ensuite la classe Mackenzie des années 60, puis la nouvelle classe Tribal et enfin les 12 frégates de patrouille canadienne (FPC) de classe City, qui sont actuellement en construction. On construit également divers types de vaisseaux de guerre, allant du dragueur de mines en bois et aluminium au navire de ravitaillement comme le Provider.

La réparation de navires est un service essentiel là où les navires font la navette et, en tant que pays exportateur, le Canada a l'obligation de rendre un tel service. La localisation des bassins de radoub et des ateliers de réparation sur les côtes canadiennes répond aux exigences stratégiques de la navigation. Les installations de réparation fournissent des emplois à la majeure partie de la main-d'oeuvre spécialisée, aux dirigeants et aux fournisseurs de la construction navale pendant les périodes creuses entre les contrats de construction.

Les quais de radoub les plus importants de la côte ouest sont situés près de Yarrows Ltd à Esquimalt et dans le port de Vancouver pour le Burrard Dry Dock. Sur la côte est, on trouve à Halifax un quai flottant d'une capacité de 36 000 t et le Saint John Shipbuilding & Dry Dock Co. Ltd. qui, lors de sa construction en 1914 et pendant les 40 années suivantes, était le plus grand du monde. Lauzon possède un grand quai, et Montréal, un quai flottant semblable à celui d'Halifax.

La demande de navires pour le transport d'armes et d'équipement durant la Première Guerre mondiale incite la COMMISSION IMPÉRIALE DES MUNITIONS à commander de nombreux navires aux chantiers navals canadiens.






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